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Pour notre premier entretien, nous rencontrons Anita Baños-Dudouit. Nous lui donnons la noble tâche d'inaugurer cette rubrique. Commençons à faire connaissance. Anita Baños-Dudouit, avant d'être publiée était une lectrice assidue depuis l'enfance. Ses premiers écrits remontent à son plus jeune âge,c'est à 15 ans qu 'elle écrira ses premiers poèmes à titre personnelle, tout comme son journal intime qu'Anita commence dés ses 16 ans,(sans se douter que plus tard elle écrirait pour un public plus conséquent et aussi plus exigeant), il lui sera utile quelques années plus tard pour écrire sa toute première histoire (non publiée) - c'est le début de l'inspiration qui ne la quittera plus - une exigence - une passion - un exutoire. Aujourd'hui Anita Baños-Dudouit s'intéresse à tout ce qui concerne l'écriture (s'abonne à des revues : Ecrire/Aujourd'hui - Ecrire et Editer (pour connaître le milieu éditorial). Elle devient rédactrice de comptes rendus de visites de jardin pour la revue "Roses et Roseraies" des "Amis de la roseraie du Val de Marne à L’Haÿ-les-Roses,Anita Baños-Dudouit, rédige aussi la préface et 4ème de couverture d'une amie écrivain. Membre d'une association de poètes, elle publie des poèmes dans la revue "Chemin de Traverse" des éditions de l'Ours Blanc. Que de chemin parcouru depuis l'écriture de ses premiers poèmes... "M'intéressant également à l'art et l'artisanat,me confia-t-elle, je deviens secrétaire d'une association artistique avec laquelle j'expose dans des galeries parisiennes et autres." Comme le vin a des bonnes et de moins bonnes années,1999,sera une très bonne cuvée pour Anita Baños-Dudouit : elle devient présidente d'une association d'artisanat et de loisirs créatifs et publie une nouvelle de 10 pages dans le magazine féminin" Intimité" (extraits d'un roman inédit). "Mon métier d'infirmière en psychiatrie, comme me le dit Anita Baños-Dudouit,m'inspire des romans psychologiques." Son roman, que j'ai découvert il y a peu et que je vous conseille est un thriller noir en blouse blanche. "Trouble miroir" s'inspire d'un problème relationnel vécu avec un sociopathe alors qu'elle était jeune infirmière. Le texte mûrira plusieurs années où Anita hésitera entre le témoignage et le roman. Finalement ce sera un roman noir qu'Anita soumet à de nombreux grands éditeurs sans succès, cependant en 2011, la chance lui sourit, elle trouve un petit éditeur (Edition du bout de la rue à Vanves) qui le publie à compte d'éditeur - l'aventure de l'auteur commence avec sa participation à des événements littéraires en médiathèques, librairies, café-littéraires, salons du livre. La presse Santé et régionale en parle. Pour les lecteurs ne connaissant pas "Trouble miroir", nous donnerons un résumé dès la fin de notre entretien avec Anita Baños-Dudouit,et nous vous parlerons aussi du petit nouveau qui pourra être prochainement dans vos bibliothèques car le petit monde de Sarah Béranger ,nous revient avec une suite qui se devait de voir le jour .Chose faite avec "Fausses impressions", le dernier roman de Anita Baños-Dudouit. Nous vous le présentons en primeur exclusive. Une promotion de l'éditeur consistera à offrir aux 50 premiers acheteurs de "Fausses impressions" un CD de chansons sur Giverny de Marc-Fabien Bonnard (auteur - interprète - parolier de Dalida, Annie Cordy, Régine.... ). Attention 50 seulement donc n'hésitez pas à vite le réserver auprès de l'éditeur. Sa sortie est prévue fin décembre, début janvier. Nous vous la signalerons sur notre groupe littéraire "Passion livre". Place à présent à notre invitée du mois, Anita Baños-Dudouit. 

Comment avez-vous commencé à écrire ?

Par des poèmes. Enfant j’ai baigné dans l’univers littéraire des aventures du club des cinq, Fantômette, Alice. Dans la cour j’inventais des saynètes. J’étais de nature rêveuse, romantique et romanesque.

Quel est votre genre favori ?

Psychologique et sentimental.

Comment procéder vous pour écrire ?

Sans schéma, suivant l’inspiration. Je scénarise mentalement chaque scène, chaque personnage. Je n’ai plus ensuite qu’à laisser l’écheveau de l’histoire se dérouler de lui-même, guidé par l’impératif d’une cohérence. Certains écrits cependant réclament de la documentation. Internet est une source inépuisable. Chaque nouveau personnage fait progresser l’intrigue. J’ignore le plus souvent comment elle se terminera. J’en suis à la fois actrice et spectatrice, auteure et lectrice.

Comment créez- vous vos personnages ?

Ils me sont inspirés le plus souvent par la réalité, des rencontres, des faits divers.

Quel processus suivez-vous pour écrire l’un de vos romans? Etes-vous papier ou employez- vous les techniques modernes. Comment vous y prenez-vous ?

Je prends des notes sur papier, j’écris tout ce qui me semble intéressant, je me nourris de sensations, de sentiments, de réflexions, de lectures, discussions, du quotidien, puis je prélève dans cette réserve et mets en forme sur ordinateur.

Quel est votre processus créatif ? Qu'arrive-t-il avant que vous ne vous décidiez à vous asseoir et à débuter l'écriture ?

L’histoire que j’écris m’obsède. J’y pense à toute heure. Les idées me viennent dans les taches simples du quotidien comme éplucher des légumes, jardiner, dans ma baignoire…. Souvent au réveil, c‘est alors comparable à de l’écriture automatique. En phase onirique, les problèmes se résolvent d’eux-mêmes, les questions trouvent leurs réponses. Il faut se déconnecter temporairement du quotidien. Si malgré tout, je n’ai pas d’idées précises, il me suffit de relire les paragraphes de la veille, les corriger éventuellement pour stimuler la créativité.

Quel sera votre prochain projet ?

Après avoir terminé «Fausses impressions», suite de « Trouble miroir » qui m’a été expressément réclamée par de nombreux lecteurs ne se satisfaisant pas d’une fin ouverte, j’ai l’embarras du choix avec plusieurs manuscrits dans les tiroirs. Celle que je privilégie est un suspense psychologique, esotérique, sentimental qui se déroule en grande partie en Ecosse. Il y sera question de fantômes, de ceux qui hantent plus l’âme des vivants que les châteaux.

De quoi vous entourez vous quand vous écrivez pour favoriser votre concentration ?

Je n’ai besoin que de calme, de papier et d’un crayon avec une gomme. Surtout avec une gomme cela évite les ratures.

Quels sont vos écrivains préférés ?

Il y en a beaucoup, ma bibliothèque est pleine. Mes choix sont variés : les sœurs Brontë, Jane Austen, Stephan Zweig, Werber, et d’autres dont j’ai apprécié certains livres, Higgins Clark, Georges Sand, Colleen Mac Cullough, Maurice Leblanc, les auteurs de polars des éditions Baleine (Pouy, Winckler…).Les romans psychologiques et ceux qui abordent l’étude des sentiments et les déviances mentales, métier oblige !

Quels romans vous ont le plus marqué à ce jour ?

Autant en emporte le vent, Les oiseaux se cachent pour mourir, Shutter Island ,La faute de l’abbé Mouret, Le comte de Monte Cristo, La princesse de Clèves,… le liste serait trop longue.

Pour vous Anita quel fut le meilleur ouvrage de cette année 2012 ?

Le Psychopompe de Dominique Maison que j’ai rencontré sur un salon. Je ne suis pas l’actualité littéraire. Les ouvrages que j’ai lus l’ont été d’auteurs inconnus du grand public.

Merci Anita de nous avoir consacré un peu de votre temps pour vous dévoiler à nos lecteurs. Nous vous laissons clôturer cette interview, le dernier mot étant pour vous ?

Penser, écrire créent des espaces de liberté suprême qui ne doivent cependant pas nous faire passer à côté de la vie. J’évite cet écueil en privilégiant une vie culturelle et sociale enrichissante.

Rendez-vous le mois prochain pour un autre inviter !

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